THE AMAZING WEEK #53 : sans les X-Men, deuxième partie
Critiques de comics V.O. publiés entre le 17 avril et le 1er mai 2024.
Gros rattrapage, la suite ! Du coup, je vous évite les longues introductions.
Je vous souhaite une bonne lecture des critiques de comics publiés entre le 17 avril et le 1er mai 2024.
Not a preacher
Le voyage aux Etats-Unis continue pour John Constantine et sa petite bande. Si la couverture du numéro 4 de JOHN CONSTANTINE, HELLBLAZER: DEAD IN AMERICA est un véritable hommage à la série PREACHER de Garth Ennis et Steve Dillon. En effet, Constantine reprend la pose mythique de Jesse Custer avec une colorimétrie fortement inspirée par les travaux de Glenn Fabry.
Le fait que Constantine soit aux Etats-Unis et s’habille en prêtre dans cet épisode est clairement un prétexte à cet hommage, l’histoire de Si Spurrier n’a rien à voir avec PREACHER.
L’épisode en lui-même est une grande réussite, l’humour de Spurrier fait mouche à chaque instant, et sa manière de bien caractériser chaque protagoniste. J’aime beaucoup comment il écrit Swamp Thing qui préfère se décomposer que de supporter la nature humaine.
Chaque aventure de John Constantine écrite par Spurrier propose une surprise. À chaque fois, je sais qu’elle viendra, mais je n’arrive jamais à deviner quelle sera sa nature, et d’où elle viendra. Dans cet épisode, cette surprise est violente, mais Spurrier le fait avec intelligence, apportant une émotion vive à la situation. Le parallèle entre cette situation et le quasi-monologue de Swamp Thing est très malin, mais Spurrier ne joue pas la carte du cynisme, bien au contraire. Il arrive à donner un message positif malgré le drame, il arrive à donner un aspect lumineux malgré l’ambiance morose.
Cela n’empêche pas John Constantine de résoudre l’histoire à sa façon, et c’est jouissif.
Un bien bel hommage à George Perez
Le run de Tom Taylor sur NIGHTWING s’approche de sa fin, le scénariste profite de ce numéro 113 pour dresser un petit bilan avec un épisode assez fun propice à la fête. Aidé de Daniele Di Nicuolo au dessin, Taylor écrit un numéro qui se lit très vite et très bien. Le plaisir est au rendez-vous.
L’épisode prend une autre dimension sur les pages 20 et 21. Le changement est notable, parce que ces deux pages sont dessinées par Bruno Redondo avec une sobriété folle. Mais, c’est surtout une histoire méta que nous propose Marv Wolfman, scénariste invité, qui se représente en copropriétaire d’une pizzeria de Blüdhaven. Ainsi, il évoque à travers la métaphore de la pizzeria comment lui et George Perez ont accueilli les jeunes Titans et en ont fait les stars d’aujourd’hui. Wolfman parle littéralement à Dick Grayson comme à son enfant, et il rend hommage à son ami de longue date disparu il y a quelques années de ça. Ces deux pages m’ont fait couler une petite larme, j’avoue.
Energon Universe
Je prends toujours autant de plaisir à suivre les aventures de Cobra Commander dans un épisode dynamique, avec un moment bien drôle avant de sombrer dans le drame. Pour ce numéro 4 de COBRA COMMANDER, Joshua Williamson prépare le terrain à la formation future de l’armée Cobra. La fin est bien amenée. Elle est même très très bien amenée. Les dessins d’Andrea Milana rendent la lecture très dynamique, rendant l’épisode fort agréable à lire.
La mini-série DUKE de Joshua Williamson et Tom Reilly touche à sa fin avec un numéro 5 qui met notre héros face à Destro et son B.A.T.. Artistiquement, l’épisode est irréprochable. Côté histoire, j’adore ce que je lis. Il y a une véritable construction, et les ponts entre cette intrigue, celle de Cobra et les prochaines mini-séries sont de plus en plus évidentes. L’Energon Universe commence aussi à faire des promesses. Je sens venir un avenir radieux.
The Roxxon Age of Comix
Imaginez un peu, un milliardaire décide d’acheter divers médias d’information et de divertissement. Il profite alors de ces acquisitions afin de promouvoir les différents produits de son empire financier tout en faisant la propagande de son idéologie. Imaginez un peu que, par exemple, Vincent Bolloré rachète des chaînes de télévision, et des groupes de divertissement retirant tout ce qu’il le gène, et profite de son empire médiatique afin de faire passer des messages politiques forts. Ça serait vraiment problématique, hein ? (*sic*)
Al Ewing imagine (*sic*) une situation similaire où Roxxon Industries, le grand empire financier qui pollue l’univers Marvel dirigé par un Minotaur, décide de sortir son comic book sur Thor façon Roxxon. Poussé par son père, cette version de Thor va chez le coiffeur et trouve un boulot dans la tech. Il devient alors riche et puissant, pouvant s’acheter tous les meilleurs produits Roxxon.
La parodie est ultime ! Sans le citer une seule fois, Elon Musk devient la cible d’Al Ewing se foutant à la fois du charisme d’huître du personnage, son ego démesuré, et son camion super moche qui coince les doigts de ses usagers. D’autres milliardaires en prennent pour leur grade, et ROXXON PRESENTS: THOR #1 devient jouissif (même s’il est dessiné par Greg Land).
Enfin, pas tout à fait, le retour à la réalité fait mal. Minotaur explique à Thor (le vrai) comment avec une simple BD, Roxxon a réussi à changer la perception de l’Asgardien à travers le regard des gens. C’est fortement réussi !
La suite de l’aventure a une toute autre saveur. IMMORTAL THOR #10 montre Thor combattre le Thor de Roxxon. L’épisode n’est pas aussi fun qu’il n’y paraît, Al Ewing dévoile la machination d’Enchantress et the Executioner, un plan terrible qui met Thor en très mauvaise posture. Après l’arc dans lequel tout le monde racontait des histoires à Thor qui s’asseyait gentiment, cela fait plaisir de lire une telle intrigue.
D.I.E.U.X.
Alors que la mini-série G.O.D.S. arrive bientôt à son terme, Jonathan Hickman focalise sur Dimitri nous expliquant pourquoi celui qui suit Wynn partout plaçait maladivement des petits appareils un peu partout sur son passage. L’enjeu est très personnel, et les explications du système ou la rationalisation de la situation n’ont pas leur place.
Jonathan Hickman semble avancer très rapidement, sans jamais essayer de résoudre quoique ce soit. Mais, justement, G.O.D.S. ressemble beaucoup à une mise en place posant les jalons d’une histoire plus ambitieuse.
Vu la nature des enjeux, je n’ai pas l’impression que cela fasse du sens que Wynn, Doctor Strange et The-Natural-Order-of-Things résolvent quoique ce soit. Justement, l’histoire met en face des personnages face à des choses incompréhensibles et/ou qui les dépassent. J’aime justement cette approche.
Maintenant, j’attends avec impatience le dernier épisode afin de comprendre ce que nous réserve la suite des événements.
En tout cas, cet épisode 7 est une merveille artistique ; Valerio Schiti propose encore des pages complètement folles, notamment les pages complètement muettes. Je suis content que l’artiste ait dessiné la série dans son entièreté.
Blood Hunt commence
En parlant de merveille artistique, BLOOD HUNT #1 est paru le 1er mai dernier. Pepe Larraz y dessine une invasion mondiale de vampires qui va mettre les Avengers dans une situation très inconfortable. Dès les premières pages, l’artiste de HOUSE OF X et de BIG GAME envoie du lourd. Je me rappelle avoir été conquis par le travail de Darick Robertson sur la Darkforce dans l’arc “Forces of Darkness, Forces of Light” de la série NEW WARRIORS des années 90. Avec Larraz, nous passons à une production très grand budget avec des effets spéciaux de toute beauté. Le numéro est très dynamique grâce à sa mise en page, et l’histoire de Jed Mackay peut être très épique grâce à l’artiste.
Côté histoire… Eh bien, ce premier épisode de BLOOD HUNT confirme un peu ce que je pensais des Avengers par Jed MacKay : le scénariste semble vouloir montrer comment les histoires de Jason Aaron auraient pu être moins pénibles à lire et nettement plus funs. J’avoue que la situation est tellement over the top que je n’y crois pas une seule seconde, mais c’est efficace. J’ai bien envie de voir comment les choses vont évoluer au fil des prochains épisodes.
Néanmoins, je trouve intéressant que MacKay profite de l’événement afin de réunir toutes les séries qu’il écrit, elles qui ont des intrigues assez ambitieuses, elles trouvent ici un point commun assez agréable.
La fin du run de Sophie Campbell
TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES #150 n’a peut-être pas été aussi bien accueilli qu’il aurait dû l’être. Il faut dire que le relaunch de la série avec Jason Aaron a éclipsé la fin du run de Sophie Campbell.
En même temps, ce run a quelques défauts. Défauts qu’on trouvait aussi sur le run de Tom Waltz parfois, mais je trouvais ce run globalement trop étiré sur la longueur. Campbell a réellement travaillé ses personnages, faisant de Jenika un personnage tout aussi intéressant que ses quatre frères, ou introduisant Venus dans l’univers de la BD, mais au détriment des sagas qui se ressemblaient un peu toutes.
Du coup, ce 150ème épisode - et dernier de la série actuelle - n’est pas aussi marquant et festif qu’il aurait dû l’être. Seules les pages dessinées par Sophie Campbell vont dans ce sens, je trouve. J’ai l’impression que IDW passe par une étape obligatoire, et préfère focaliser sur l’avenir. Même le mot final de Jamie S. Rich, éditeur-en-chef de IDW Publishing, est dénué d’engouement pour ce numéro 150. Pourtant, il aurait pu être l’acte 1 des quarante ans des Teenage Mutant Ninja Turtles.
Vous reprendrez bien un peu de Tynion ?!
Pendant la période couverte par cette newsletter, cinq œuvres de James Tynion IV ont été publiées dont le numéro 3 de BLUE BOOK: 1947, titre que je ne lis pas, et HOUSE OF SLAUGHTER, série écrite par Tate Brombal mais supervisée par Tynion.. et que je ne lis pas non plus. En tout cas, l’auteur est omniprésent et, à en croire sa newsletter, ce n’est pas terminé.
En même temps, pourquoi s’en plaindre ? L’auteur propose des séries vraiment chouettes, et les éditeurs semblent heureux de travailler avec lui, comme BOOM! Studios qui est fier de fêter leurs dix années de collaboration.
En tout cas, je prends toujours autant de plaisir à lire les séries régulières qu’il écrit, et j’attends avec impatience la suite de THE DEPARTMENT OF TRUTH et le second chapitre de l’histoire débutée dans THE NICE HOUSE ON THE LAKE. En attendant, je me réjouis avec THE DEVIANT (non traité aujourd'hui), SOMETHING IS KILLING THE CHILDREN, et W0RLDTR33. Ça tombe bien les deux dernières viennent de débuter un nouvel arc.
Nous retrouvons Erica Slaughter en pleine forme dans SOMETHING IS KILLING THE CHILDREN #36 puisque l’histoire nous ramène cinq ans en arrière. J’ai l’impression que l’arc sera composé d’histoires unitaires qui développerons le personnage d’Erica et sa relation avec d’autres personnages de la Maison. À confirmer, mais l’épisode est mortel comme d’habitude.
W0RLDTR33 #9 s’intéresse à la relation qu’entretenait Gabriel avec le sosie de Kurt Russell, ou comment tout semble être parti en couilles. Pendant ce temps-là, Silk découvre la relation entre la femme toute nue et Gabriel, mais cette révélation a un prix. Nous, nous le savions avant, et je suis content de ne pas avoir eu droit au même traitement.
Et vu que Tynion déteste se reposer, il a aussi écrit une série pour l’éditeur indépendant, DSTRLY (à prononcer “Distillerie” ou avec un bel accent anglais pour briller en société). Autant être franc, je n’ai pas lu le premier épisode de SPECTREGRAPH, mais les planches du très talentueux Christian Ward sont sublimes. J’attends la version album pour lire cette histoire complète d’une traite.
Space Ghost, on lit ou pas ?
Je vais faire appel à vous : est-ce que quelqu’un qui suit cette newsletter à lu SPACE GHOST #1 de David Pepose (FANTASTIC FOUR, PUNISHER, SAVAGE AVENGERS…) et Jonathan Lau (GREEN HORNET) ?
J’adore le personnage du dessin animé de Hanna-Barbera Productions avec ce design signé Alex Toth qui est vraiment iconique. Par contre, j’ai feuilleté vite faitle premier épisode du nouveau comic publié par Dynamite Entertainment et je suis un peu sceptique. Cela paraît très dark, très Image des années 90’s. Je ne suis pas certain d’être le public ciblé. Du coup, si quelqu’un peut me donner son avis, ça me ferait plaisir.
J’en profite pour rappeler que NEXUS de Steven Rude est certainement la meilleure adaptation en BD des aventures du Space Ghost original.
En vrac
7174AD #1. Suis-je du genre à parler de comics que je n’ai pas lu ? Oui, tout à fait ! Ce premier épisode de T.P. Louise et Ashley Wood donne sacrément envie avec son aspect pulp et les superbes dessins de Wood. Malheureusement, je dois réduire mes lectures (pas le temps !), je tenterai peut-être en album si les retours sont bons.
AMAZING SPIDER-MAN #48. La couverture est un peu mensongère, Spider-Man se bat avec à peu près tout le monde sauf Chasm. Zeb Wells a un plan pour ce dernier, et c’est agréable à découvrir même si l’intrigue de cet arc ne m’a pas plus emballé que ça.
DEVLIN WAUGH: HOME AWAY FROM HOME (JUDGE DREDD MEGAZINE #467). Devlin et Titivillus déménagent, celles et ceux qui les ont côtoyés témoignent. Ales Kot et P.J. Holden réalisent un épisode relativement fun.
DUTCH #3. La mini-série touche à sa fin, et c’était franchement bien. Je ne comprends toujours pas l’intérêt d’avoir opté pour ce personnage en particulier - aucune connaissance du Dutch original est nécessaire, il n’y a que quelques subtiles références aux quelques histoires passées. Peut-être que BLOOD SQUAD SEVEN clarifiera ce choix.
FERAL #2. À mi-chemin entre horreur et survival, cette série avec des animaux façon Disney fait beaucoup de mal à l’adorateur d’animaux que je suis. Mais, j’aime beaucoup.
GREEN ARROW #11. L’utilisation de Phil Hester est maligne, Joshua Williamson lui a réservé la biographie de Malcolm Merlyn, le bad guy de l’histoire. En termes de lecture, la méthode est fort appréciable.
IF YOU FIND THIS, I’M ALREADY DEAD #3. Dernier épisode de la mini-série de Matt Kindt et Dan McDaid avec un combat titanesque. Je reste quelque peu de marbre sur ce final, j’ai l’impression que l’intrigue s’est un peu perdue en cours de route. Ou alors, j’ai simplement décroché…
INCREDIBLE HULK #12. Nic Klein revient aux dessins nous rappelant qui est le maître. L’histoire de Phillip Kennedy Johnson emmène Hulk et Bruce à la Strange Academy où Doctor Voodoo va réserver un drôle de sort au duo. La suite est prometteuse.
MAN’S BEST #1. Sur papier, cette nouvelle mini-série publiée chez BOOM! Studios ressemble beaucoup à WE3 de Grant Morrison et Frank Quitely. Je fais assez confiance au scénariste Pornsak Pichetshote (INFIDEL, THE GOOD ASIAN) pour faire quelque chose d’assez différent. Je découvrirai cela en album. Mais, j’ai hâte, j’adore les dessins de Jesse Lonergan et le look des animaux cybernétiques est vraiment top.
MIGHTY MORPHIN POWER RANGERS #119. Cet épisode arrive à faire beaucoup de choses en même temps. Melissa Flores prend le temps de dresser le bilan en montrant les nombreux protagonistes - et la complexité de la situation -, développe ses personnages, et apporte un changement global à la situation tout en ouvrant la route vers le final de la série. Pourtant, la lecture est extrêmement fluide. Chapeau bas !
ONCE UPON A TIME AT THE END OF THE WORLD #14. Cet avant-dernier épisode fait une pause qui m’a fait couler les larmes aux yeux. J’aime comment les personnages se rendent compte qu’ils se trouvaient des excuses alors que la vérité est devant leurs yeux. C’est un beau moment qui manquait un peu à la série depuis quelques épisodes.
RARE FLAVOURS #5. Ram V et Felipe Andrade signent un second chef-d'œuvre après THE MANY DEATHS OF LAYLA STARR. Il reste pourtant un épisode, mais difficile de croire que ça va se planter.
SCARLET WITCH AND QUICKSILVER #3. Les dessins de Lorenzo Tammetta sont toujours aussi sublimes. Merci à lui. Côté histoire, Steve Orlando fait des trucs chouettes. Je trouve que le rapport entre Wanda et Vision est traité de manière intéressante, changeant un peu de ce qui est fait habituellement, et voir Pietro et son neveu Speed agir ensemble est une aventure assez fun.
SPECTACULAR SPIDER-MEN #2. J’ai l’impression qu’il y a autant de temps entre la parution de deux épisodes de SPECTACULAR SPIDER-MEN qu’entre deux éditions de cette newsletter. En tout cas, l’histoire de Greg Weisman et Humberto Ramos est toujours aussi fun à lire.
THE FLASH #8. Si Spurrier s’intéresse à la situation globale de l’univers DC avec Amanda Waller, et ce que cela implique pour les Speedsters. L’épisode est rudement bien foutu parce que le scénariste traite le tout comme une véritable menace avant de tout balayer pour rappeler que les enjeux de la série ne reposent pas sur cette situation.
THE FLASH ANNUAL 2024 #1. Essentiel à l’intrigue en cours, cet annuel focalise sur Wally West qui a disparu pour les autres Speedsters. L’annuel a un fond intéressant, mais je trouve le tout un peu brouillon avec la multiplication d’artistes, d’autant plus que les travaux sont assez inégaux.
THE SIX FINGERS #3. J’attendais avec impatience de voir comme l’histoire de Dan Watters et Sumit Kumar allait montrer la conclusion de THE ONE HAND #3. Je n’ai pas été déçu. L’épisode est complètement fou, avec des choix de caractérisation osés et une partie artistique incroyable.
THE WEATHERMAN VOL. 3 #4. C’est toujours aussi beau. Vraiment très beau ! Je trouve que les situations prennent le dessus au détriment des personnages, enlevant un peu ce que je préfère dans les histoires. Mais, ça reste très solide !
TITANS #10. En regardant la couverture, je regrette que Chris Samnee ne s’occupe pas de l’intérieur. Pas que Lucas Meyer fasse du mauvais travail, loin de là ! Mais, Samnee arrive tellement à capter l’énergie des Titans en une simple image que cela donne envie.
ULTIMATE SPIDER-MAN #4. Difficile de s’attarder sur l’intrigue sans trop spoiler, mais le concept de l’épisode est sympa. Peter et MJ sont invité.e.s à dîner, permettant d’en connaître plus sur MJ et comment dans un monde sans Spider-Man elle a réussi, comme si la vie de super-héros de Peter avait freiné la carrière de MJ. L’épisode est rudement bien, même si Jonathan Hickman ne peut pas s’empêcher de faire des clins d’oeil lourdingues, et que David Messina n’est pas un artiste que j’aime particulièrement.
UNIVERSAL MONSTERS: CREATURE FROM THE BLACK LAGOON LIVES! #1. Je n’ai pas lu, je vais attendre l’album, mais je fais complètement confiance entre les superbes dessins de Matthew Roberts et la nouvelle collaboration entre Ram V et Dan Watters (THE ONE HAND et THE SIX FINGERS), je suis déjà conquis.
VENGEANCE OF THE MOON KNIGHT #5. Vu que j’avais lu BLOOD HUNT #1 avant, j’ai donc lu l’affrontement en connaissant déjà la conclusion. En revanche, la partie sur 8-Ball est vraiment intéressante.
Je vous souhaite une incroyable semaine (ou un incroyable mois ?) remplie de bons comics à lire. À bientôt !