THE AMAZING WEEK #55 : mon cœur chavire pour Doom
Critiques de comics V.O. publiés entre le 8 mai et le 22 mai 2024.
Encore une newsletter chargée en critiques puisqu’elle couvre trois semaines de lecture. Forcément, son écriture a été intensive, et je me rends compte que la forme que cela prend ne plaît guère. Je vais tout faire pour rendre la lecture des prochaines newsletter plus agréable.
Bonne lecture !dd
La chasse au sang
Après les événements de BLOOD HUNT #1, la lecture de la série DOCTOR STRANGE me semblait inévitable. J’ai eu beaucoup de bons échos du run de Jed MacKay, mais j’ai toujours eu la flemme de rattraper mon retard. Ainsi, l’événement BLOOD HUNT est l’occasion de découvrir cela. Sans aucune surprise, DOCTOR STRANGE #15 est une lecture agréable avec une tension forte qui fait le lien intelligemment entre les épisodes de la série principale sans pour autant sembler obligatoire. MacKay semble aussi très conscient que des petits curieux et petites curieuses viendront regarder ce qui se passe dans cet épisode, il en profite pour bien exposer la relation entre Stephen et Clea Strange, tout en présentant plus en détails le plan de Blade qui est au centre de BLOOD HUNT.
D’un point de vue éditoriale, la série AVENGERS est dans une position inconfortable. Alors que BLOOD HUNT est une aventure des Avengers de Captain Marvel, l’équipe a dû se demander comment faire en sorte de continuer la série sans qu’elle devienne un doublon de la maxi-série principale, ou qu’elle vienne à gâcher sa lecture en devenant un complément obligatoire. Du coup, Jed MacKay décide de créer une équipe de secours menée par Steve Rogers. Cette première aventure propose une structure un peu similaire à AVENGERS #1 avec chaque protagoniste qui se présente individuellement pendant une énorme scène de combat. MacKay se fait plaisir - même si C.F. Villa n’est pas au meilleur de sa forme et que le look choisi pour Hercules n’est pas glorieux -, mais le véritable intérêt de cette parenthèse entamée par AVENGERS #14 se dévoile sur sa dernière page. L’idée est bien trouvée !
Bon, je n’ai pas lu les autres tie-ins - je vais même passer à côté de la plus grande majorité -, mais AMAZING SPIDER-MAN #49 en fait également partie. Vu que je suis la série, je ne pouvais pas trop passer à côté de celui-là. Bon, il s’avère que cet épisode est une introduction à la mini-série AMAZING SPIDER-MAN: BLOOD HUNT. Pour le coup, je trouve cela assez mal foutu, parce que je me sens presque obligé de lire cette dernière afin de connaître la fin. Maintenant, objectivement, je m’en fous un peu ; Zeb Wells a rempli son contrat, voilà.
Bien évidemment, toute l’action importante se trouve dans la mini-série centrale. Ainsi, BLOOD HUNT #2 fait super bien le boulot. Tout ce qui s’est passé dans les tie-ins est résumé, et la non-lecture de certains titres n’empêche pas la compréhension. Jed MacKay écrit une histoire qui avance à mille à l’heure avec de la grosse baston afin de faire briller tout le talent de Pepe Larraz. Par contre, je trouve que l’épisode se lit un peu trop vite ; l’histoire semble beaucoup trop creuse pour un événement qui monopolise autant de séries en même temps.
Du côté de nos tisseurs préférés
Puisque je parlais de AMAZING SPIDER-MAN ci-dessus, autant enchaîner avec mon avis sur le numéro 50 de la série qui entame sa route vers le numéro “legacy”950 en ramenant le Green Goblin dans la vie de Peter Parker.
Zeb Wells retrouve le dessinateur Ed McGuinness pour un épisode franchement très intense. McGuiness est clairement la star de l’épisode ; sa prestation est sans pareille. Il sort avec élégance de sa zone de confort, oubliant presque les personnages body buildés afin de focaliser sur des cadrages originaux et une mise en page hyper bien pensée. L’épisode se lit alors sans peine.
L’histoire, elle, est l’aboutissement de l’un des arcs narratifs les plus intéressants du run de Wells. Si le retour de Green Goblin fait frissonner, son nouveau rapport avec Spider-Man le rend encore plus menaçant. Le prochain arc pourrait être vraiment passionnant à suivre.
(Les histoires courtes qui terminent le numéro sont assez sympathiques dans l’ensemble.)
Humberto Ramos aussi se donne à fond proposant une narration assez folle dans SPECTACULAR SPIDER-MEN #3. Le scénariste Greg Weisman nous réserve un numéro déstabilisant dans lequel Peter a fondé une famille avec Gwen Stacy, et Miles Morales sort avec Kamala Khan. Tout cela semble venir de nul part, mais le récit est très malin dévoilant sa vraie nature au fur et à mesure faisant le lien naturellement avec le précédent numéro. C’était osé, et c’est très réussi !
Les merveilleux garçons
L’artiste sénégalais installé en France Juni Ba est devenu un auteur incontournable dans l’industrie des comics en quelques années. Après les succès de DJELIYA sorti chez TKO et de MONKEY MEAT chez Image Comics (publié en France chez Panini), tout le monde s’arrache Ba, de Dark Horse à IDW en passant par Marvel qui lui commande des couvertures. C’est au tour de DC Comics de faire appelle à lui pour lui commander une mini-série sur Damian Wayne alias Robin.
Intitulée THE BOY WONDER, la mini-série dévoile sa vraie nature avec un premier épisode tout simplement excellent, un véritable coup de coeur pour ma part. Ba nous fait la synthèse de qui est Damian Wayne, comment le fils de Batman et Talia Al Ghul a revêtu le costume de Robin. Mais, le récit s’intéresse aussi à l’héritage derrière le costume. Le tout est raconté comme un conte, avec des dessins très cartoons et dynamiques, et la colorisation de Chris O’Halloran qui fait des merveilles à chaque instant.
J’ai adoré la construction, l’approche, et le fait que le récit est un classique instantané. Il fait partie de ces titres hors-du-temps qui pourront être lus individuellement dans les années qui viennent. Le titre mérite toute notre attention !
Et, justement, en parlant de Robin, le premier à avoir porté le costume a le droit à un traitement de faveur depuis quelques années déjà, depuis que Tom Taylor écrit ses aventures. Malheureusement, NIGHTWING #114 marque le début de la fin de ce run fantastique. Pour marquer le coup, Bruno Redondo revient aux dessins
Dans ce premier épisode, Heartless récidive en se construisant une armée. Sa méthode pour y parvenir est on ne peut plus glaçante ; Taylor appuie alors le fait que la vendetta du personnage contre Nightwing ne connaît aucune limite. Mais, avant de frapper fort, Shelton Lyle va entacher la réputation publique de Dick Grayson. Un grand moment sobrement écrit, qui repose essentiellement sur le talent de l’artiste. Cette fin d’épisode est tout simplement géniale.
Get your local man
Un nouvel arc narratif commence avec LOCAL MAN #10. Dans cet épisode - toujours réalisé par Tony Fleecs et Tim Seeley -, Jack Xaver doit gérer les nombreuses conséquences des précédents chapitres. Ainsi, il se voit quitter la maison de ses parents pour aller habiter chez son ancienne maîtresse - qui avait pété les plombs devenant un esprit vengeur pendant le deuxième arc. Au regard du bilan des événements qui ont eu lieu dans sa ville natale depuis son retour, le départ de Jack aurait pu être vu comme quelque chose de bénéfique, sauf qu’un nouvel événement suspect vient à se produire.
J’ai particulièrement aimé comment Fleecs et Seeley récapitulent les événements passés à travers les dialogues. Vu que la scène est dynamique et drôle, ce choix narratif passe plutôt bien, surtout que les dialogues sont écrits sans lourdeur.
L’épisode est sympathique, mais il devient captivant sur la dernière partie après la scène très drôle avec les multiples routiers qui conduisent Jack vers sa ville natale. Tout devient fou avant de dévoiler un indice qui fait le lien avec les précédentes histoires.
La backup story - qui nous ramène à l’époque où Jack était un super-héros dans l’univers Image des années 90 - est également très drôle pour le côté méta. Aussi incongru que ça puisse paraître, je suis capable de citer au moins 5 numéros de comics de super-héros de cette époque où nous voyons nos supers danser en discothèque. J’aime beaucoup ce côté méta, parce que cela montre que Fleecs et Seeley ont étudié leur sujet, tout comme j’aime le décalage entre le ton de cette histoire et celui de la série. Les auteurs ne veulent pas fantasmer un univers des années 90 idéal, ils veulent pointer les problématiques d’écriture tout en inversant la balance dans l’histoire principale (comme le montrait si bien le one-shot LOCAL MAN: BAD GIRLS #1). Pour moi, cette série est tout simplement incroyable pour ce travail subtil qui mêle l’hommage à la critique.
Le plein d’Energon !
Le deuxième arc de TRANSFOMERS continue avec Jorge Corona au dessin. Il est en grande forme, il a l’air de beaucoup apprécié ce que Warren Daniel Johnson lui fait dessiner. Personnellement, j’aime beaucoup aussi ce récit. Les personnages gagnent en profondeur, les Autobots ont de plus en plus de personnalité, et la situation devient très intéressante côté Decepticons. TRANSFORMERS #8 est encore une réussite !
VOID RIVALS reste la série de l’Energon Universe que j’aime le moins. Je dirais même que j’ai un peu de mal à me passionner pour cette histoire que je trouve assez bavarde, au final. L’arrivée d’un Autobot dans ce numéro 9 ne change pas mon sentiment à propos de la série.
Tout comme DUKE il y a quelques semaines de ça, la mini-série COBRA COMMANDER touche à sa fin avec un twist final très prometteur. Joshua Williamson balance cela avec intelligence et de manière complètement inattendue. Avant cela, il nous raconte comment Cobra va recruter Destro, et la fan de G.I. Joe que je suis est vraiment content de lire que leur collaboration est déjà conflictuelle. Pour moi, c’est un sans faute !
Le one-shot ENERGON UNIVERSE SPECIAL #1 a pour but de montrer quelle sera la direction que vont prendre les séries de cet univers maintenant que l’acte 1 est terminé. L’épisode est découpé en trois parties : un sur les Transformers par Daniel Warren Johnson et Ryan Ottley, un autre sur l’univers de VOID RIVALS par Robert Kirkman et Lorenzo De Felici, et le dernier sur les G.I. Joes avec une conséquence directe à la mini-série DUKE par Joshua Williamson et Jason Howard.
Le one-shot confirme mes avis ci-dessus. Je pense donc lâcher VOID RIVALS (au moins en lecture mensuelle) parce que ce court récit ne parvient pas à raviver la flamme en moi. Par contre, côté TRANSFORMERS et les séries sur les Joes, c’est la folie !
L’histoire de DWJ et Ottley est une énorme baston entre Optimus Prime et Megatron qui se déroule dans le passé. Elle révèle alors comment Starscream a pris le pouvoir et comment Cobra-La a trouvé Megatron. C’est très dynamique et l’ombre de Megatron devient maintenant menaçante.
Pour les Joes, je ne m’attarderai pas trop pour ne pas gâcher la lecture, mais la promesse est belle. Joshua Williamson égratigne vraiment les bons petits soldats installant un rapport conflictuel à venir assez proche de la dynamique entre le Professeur Xavier et les X-Men. Si j’ose la comparaison avec les X-Men, c’est que j’adhère complètement à ce que je lis, non ?
Des histoires de tueurs
Durant la période couverte par cette newsletter, deux de mes lectures favorites du moment sont parues.
THE DEVIANT reprend avec un numéro 5 qui nous dévoile la jeunesse de Michael et comment il s’est senti obligé de se rendre chez le Deviant Killer. L’introduction est vraiment géniale, avec un rapport tendu entre Michael et son ami d’enfance. James Tynion IV aidé de Joshua Hixon aux dessins propose une série formidable avec une ambiance très malsaine.
Dans THE ONE HAND #4, Ram V passe à la vitesse supérieure après que Ari Nassar ait pu échanger quelques mots avec le tueur à six doigts. La mini-série se termine dans un seul épisode, mais la lecture de THE SIX FINGERS #4 est forcément indispensable. J’ai tellement envie de savoir comment nous arrivons à cette situation finale. En plus, Laurence Campbell fait un travail incroyable jouant avec le design de Tom Muller pour faire des compositions monstrueuses. Tout est bon dans cette série !
Go, Go, Solar Rangers!
L’ultime saga de MIGHTY MORPHIN’ POWER RANGERS, THE DARKEST HOUR, semble faire une pause le temps d’un épisode. Melissa Flores nous emmène très loin de l’action, nous faisant découvrir les Solar Rangers.
J’aime beaucoup cette manière que Flores donne vie à ces personnages. Elle développe des arcs narratifs avec un passif, mais tout cela est très condensé en un seul épisode. La densité - et la sensation que tout ce qu’on découvre est éphémère - rendent la lecture pas aussi plaisante que l’idée de découvrir un autre point de vue (très éloigné, donc) sur la situation. De même, le final arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
Dommage, dommage, je crois que c’est le premier épisode écrit par Melissa Flores qui me laisse un peu perplexe.
Fall of X
Ce final de FALL OF X OF THE HOUSE OF X confirme la conclusion que j’ai tirée à la fin de ma précédente newsletter. Pourtant, l’épisode est une succession de grands moments cumulée à de supers bonnes idées. Mais, j’ai toujours le sentiment que la route vers cet épisode a été précipitée. D’autant plus qu’un élément crucial aux dernières pages trouve sa source dans une intrigue qui aurait eu besoin d’être mieux recontextualiser.
Mais, purée, toutes ces bonnes idées contenues dans cet épisode font un bien fou. Elles motivent à découvrir RISE OF THE POWERS OF X et, surtout, UNCANNY X-MEN #700 qui conclura ce que Marvel a proposé de meilleur ces dernières années.
Mon cœur chavire pour Doom
Jonathan Hickman et Sanford Greene ont sorti un one-shot sobrement intitulé DOOM dans lequel le célèbre Doctor Doom part en vendetta contre Galactus. L’idée est de raconter une histoire extraordinaire dans laquelle un simple humain s’en va affronter l’équivalent d’un Dieu avec des scènes de combat grandioses et des enjeux aussi colossaux que l’appétit de Galactus.
Les deux auteurs prennent ce que l’univers Marvel met à disposition afin de raconter une histoire grandiose dans laquelle tout est possible puisqu’elle est hors-continuité.
En même temps, ce récit en dit long sur Doctor Doom, faisant de DOOM #1 un classique instantané. En plus d’être une belle étude du personnage tout en racontant une histoire passionnante et folle, la partie artistique est incroyable. Sandford Greene démontre tout son talent de dessinateur et de coloriste (secondé par Rachelle Rosenberg sur cette tâche). On sent qu’il s’est investi jusqu’au bout !
Pour moi, c’est un énorme coup de cœur.
En vrac
AIN’T NO GRAVE #1. Pas lu ! Je signale simplement la sortie de la nouvelle collaboration entre Skottie Young et Jorge Corona. Après MIDDLEWEST et THE ME YOU LOVE IN THE DARK, toute mon attention se porte naturellement sur AIN’T NO GRAVE. Je lirai ça en album pour bien prendre plaisir à découvrir cette histoire.
BIRDS OF PREY #9. Ce nouvel arc commence vraiment bien. Déjà, la partie dessinée par Gavin Guidry est rudement chouette sublimée par les couleurs VHS de Jordie Bellaire, mais il y a un côté très fun qui rend la lecture globale très chouette.
FERAL #3. J’aime beaucoup ce que je lis. Je frissonne à chaque instant en lisant l’aventure des chats.
FISHFLIES #6. Le récit de Jeff Lemire prend une tournure inattendue. En effet, ce numéro propose une histoire au sein de l’histoire, celle d’une autre mouche de poisson géante.
G.I. JOE: A REAL AMERICAN HERO #306. En plus de l’Energon Universe, les G.I. Joes ont toujours le droit à la série d’origine que Larry Hama continue d’écrire pour notre plus grand plaisir, surtout que cet épisode focalise sur deux des personnages les plus charismatiques de la licence : Zartan et Snake Eyes. Et pour ne rien gâcher, la partie artistique est confiée à l’excellent Paul Pelletier. Ça m'a tellement fait plaisir de le revoir à l'œuvre !
GREEN LANTERN #11. La situation sur Oa avance au ralenti, Jeremy Adams décide de focaliser sur Carol Ferris qui prend une décision importante dans sa vie privée. L’épisode propose un flashback nous montrant Carol plus jeune et son rapport avec Hal, amenant à ce final tant attendu par les fans.
ICE CREAM MAN #39. 5 secondes ! 5 secondes étalées sur 28 pages, et encore un épisode merveilleux !
IMMORTAL THOR #11. Changement d’arc narratif que je trouve un peu abrupt, mais l’épisode est intéressant parce qu’il épouse la mythologie de la série G.O.D.S. de Jonathan Hickman et Valerio Schiti. Je ne suis pas étonné de voir Al Ewing commencer à jouer avec les jouets mis à disposition de Hickman. Impatient de voir comment ça va évoluer !
JOHN CONSTANTINE, HELLBLAZER: DEAD IN AMERICA #5. Avant d’entamer sa dernière ligne droite, la série de Si Spurrier s’accorde une pause. Constantine et son petit groupe traversent les Etats-Unis à travers leur bus londonien découvrant alors les histoires sordides qui nourrissent le pays. Politiquement engagé, avec des réflexions qui vont bien loin, Spurrier retrouve l’essence même de la série originale - mais aussi de THE SANDMAN - avec divers artistes qui illustrent ces différentes nouvelles.
POISON IVY #22. Haining est un bon substitut à Marcio Takara. L’artiste n’est pas aussi solide, mais sa mise en page est très chouette.
SOMETHING IS KILLING THE CHILDREN #37. Nouvelle histoire dans le passé d’Erica Slaughter qui est accompagnée par une gamine hyper chouette et des adolescents aussi drôles qu’attachants. Un épisode bien fun !
TITANS #11. L’introduction de Vanadia est très réussie, Tom Taylor donne du relief à ce personnage qui est le nouvel instrument d’Amanda Waller. Bien évidemment, le scénariste ne perd pas de vue qui est la grande méchante de l’arc, et l’apparition de Vanadia risque de faire accélérer les plans de cette dernière.
THE SACRIFICERS #8. Le premier arc avait pour ambition de construire un monde de manière non-dirigiste, apportant une sorte de magie dans cet univers heroic fantasy. Le second semble être nettement plus classique, Rick Remender fait du Rick Remender. Oui, c’est bien écrit et très joli à regarder, mais j’ai peur de moins adhérer à la suite.
THE WEATHERMAN VOL.3 #5. Cet épisode repose énormément sur l’action, mais le côté humain reprend le dessus à plusieurs moments. J’ai malheureusement oublié certains arcs narratifs rendant certains moments moins percutants, mais c’est du bon ! En plus, Nathan Fox propose toujours des dessins mortels sublimés par la colorisation de Moreno Dinisio.
THUNDERCATS #4. Le premier arc se termine avec une énorme baston mais un Drew Moss fatigué. Ses dessins ne sont pas à la hauteur des premiers numéros. L’histoire de Decan Shalvey continue à se dévoiler montrant un récit moins classique qu’il n’y paraît. Les enjeux ne sont pas encore dévoilés. En tout cas, l’équipe est toujours aussi bien développée et intéressante.
ULTIMATES X-MEN #3. J’adore absolument tout ce que je lis. La violence du propos de l’histoire de Mei est réalisée avec une pudeur vraiment bien venue. L’histoire marche terriblement bien ! Et puis, les dessins de Peach Momoko sont sublimes à regarder.
Je vous souhaite une incroyable semaine (ou un incroyable mois ?) remplie de bons comics à lire. À bientôt !